samedi 24 mars 2012

Parts de marché des clients mail / webmail


Pour toute société voulant maintenir le lien avec ses clients, ou tout simplement en acquérir de nouveaux, la newsletter s’avère un outil de choix.  A la fois peu coûteuse et très rapide à déployer, une newsletter est très efficace si bien maîtrisée. Et la maîtrise passe tout d’abord par la connaissance de l’habitude des internautes en terme de boites mail / clients mail. Pour cela analysons quelques chiffres de Campaign Monitor, une société spécialisée dans le mail marketing.

Voici le graphe du top 10 des clients mail / webmails les plus utilisés (src : Campaign Monitor juin 2011) :

chart Parts de marché des clients mail / webmail
Part de marché client mail
Sans surprise Outlook arrive en tête. Cependant ses parts de marché ont fortement diminuées avec le temps, ce qui s’explique facilement avec la montée des smartphones, des Macs, et la résistance des webmails, via notamment les géants Hotmail (Microsoft également tout comme Outlook), Yahoo et Gmail.
A noter que Windows Mail n’est que la nouvelle dénomination d’Outlook, ce qui monte la part de marché de Microsoft à  29.46 % (41.6% avec hotmail).
La version open source des clients mail, Thunderbird, ne suit pas pour le moment le chemin de son équivalent Mozilla dans le domaine du navigateur Internet, à savoir Firefox. En effet le client mail peine à décoller, malgré des qualités indéniables.

Les newsletter ont elles le même rendu dans chaque client mail / webmail ?

Malheureusement non. Comme les navigateurs internet, certains sont plus à la traîne que d’autres. Comme on pourrait s’en douter  Outlook sera le client mail qui posera le plus de problème, la faute à quelques erreurs grossières de Microsoft, et à une politique d’update de ses logiciels figée. En effet tout comme certains internautes utilisent encore IE6, d’autres utilisent encore des versions très anciennes d’Outlook. Contrairement aux webmails qui sont bien sur forcément mis à jour régulièrement (puisque le logiciel est sur les serveurs), et contrairement à la plupart des clients mail, Outlook fonctionne par version. Outlook 2003 n’a ainsi strictement rien à voir avec Outlook 2007, et la mise à jour n’est pas  automatique.

Pour mieux étudier la répartition des clients mail, observons le graphe suivant :

chart detail Parts de marché des clients mail / webmail
Détails des parts de marché des clients mails / webmails
Premier constat : Les versions d’Outlook majoritairement utilisées sont les plus anciennes. Ce phénomène n’est pas rare puisqu’il existe également, dans une moindre mesure, chez les navigateurs Internet Explorer.
Quant à IOS, sans surprise l’iPhone arrive loin devant, pour des raisons évidentes. L’iPad reste toutefois non négligeable.

Quelles versions peuvent poser problème pour une newsletter ?

Paradoxalement, les plus anciennes versions d’Outlook ne sont pas les plus pénibles en terme de compatibilité. La version d’Outlook la plus incomplète est celle de 2007 (9.37% de pdm). La raison en est très simple, Microsoft a changé de fonctionnement à partir de cette version. Avant Outlook utilisait Word pour écrire, et IE pour lire. Autrement dit un véritable rendu html était possible. A partir de la version 2007, Outlook utilise Word à la fois pour lire et écrire. Le problème étant que le Word de l’époque n’était pas performant et complètement bogué niveau HTML/CSS. Le rendu est alors aléatoire et non cohérent. Un pourtant très simple background sur une balise TD est par exemple complètement ignoré.
Pour vérifier les compatibilités CSS, n’hésitez pas à vous aider de cette liste : Liste des css compatibles par clients mails

En conclusion,
ne cherchez pas à générer du code trop compliqué pour vos newsletters, sous peine d’en voir le rendu détérioré chez la moitié de vos clients. Un code simple est la clé, et surtout, un design bien étudié. N’oubliez pas qu’une newsletter qui ne s’affiche pas correctement partout doit tout de même afficher les informations importantes de façon fiable. De même un lien permettant de voir la newsletter en ligne peut éviter de perdre des lecteurs bêtement.

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